Logements Collectifs
Saint-John Perse
“Chaque logement est conçu pour favoriser l’interaction, abolissant toute notion de repli sur soi.”
Jean-Philippe Thomas
TITRE DE L’OPÉRATION
OPÉRATION SAINT-JOHN PERSE – 51 LOGEMENTS – REIMS (51)
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Reims-Habitat
SURFACE
4 887 m2
DISTINCTION
PALMARÈS MAISON DE L’ARCHITECTURE CHAMPAGNE-ARDENNE – 2014
Dans un quartier en pleine mutation, cette opération s’affirme comme une réponse aux enjeux contemporains du logement collectif. Dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), l’architecture s’ouvre sur la ville et sur ceux qui l’habitent, offrant une qualité de vie pensée pour l’échange et le bien-être. Porté par les valeurs du bailleur Reims Habitat, le projet défend une vision où la réversibilité, l’engagement environnemental et la convivialité deviennent les fondements d’un habitat nouveau.
Chaque logement est conçu pour favoriser l’interaction, abolissant toute notion de repli sur soi. Fenêtres généreuses et terrasses bien exposées prolongent les espaces de vie vers l’extérieur, incitant à des rencontres naturelles entre voisins. La distribution intérieure des logements a été pensée pour fluidifier les parcours et encourager les liens humains, créant des circulations intuitives qui facilitent les échanges tout en préservant les instants de tranquillité.
La lumière naturelle occupe une place centrale dans la conception du projet. Chaque ouverture est pensée comme un cadre vers l’extérieur, une respiration qui module les ambiances et sublime les matériaux. Au rez-de-chaussée, une diversité de commerces de proximité vient enrichir la vie du quartier, répondant aux besoins immédiats des résidents et créant une dynamique urbaine précieuse.
Plus qu’un projet fonctionnel, l’opération s’impose comme une liaison directe entre le bâti et son environnement. Son implantation et son approche architecturale offrent une transition fluide, permettant une réconciliation progressive avec un territoire marqué par des défis sociaux et urbains.
C’est au final, un modèle pensé pour l’avenir du vivre-ensemble, où l’architecture devient un médiateur social, un cadre bienveillant qui accompagne sans contraindre.
