
Enseignement supérieur
UFR STAPS Campus Croix-Rouge

“Plutôt qu’une forteresse repliée sur elle-même, l’architecture se déploie comme un paysage, fluide et poreux, extensif et intensif, où la matière construit un équilibre entre ouverture et protection.”
Jean Philippe Thomas
TITRE DE L’OPÉRATION
UNIVERSITÉ DE REIMS – UFR STAPS – LABORATOIRE PERFORMANCE SANTÉ – MÉTROLOGIE SANTÉ – REIMS (51)
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Région Grand Est
SURFACE
5 262 m2
LABELLISATION
PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE NIVEAU E3C1
Un bâtiment universitaire est une ruche, un organisme vivant où les rencontres se tissent, où les idées circulent, où chaque espace devient le théâtre d’une expression libre et toujours en mouvement. Le bâtiment de l’UFR STAPS à Reims ne se contente pas d’abriter un programme fonctionnel : il met en mouvement l’apprentissage, il lui donne un cadre où la circulation devient une expérience et le paysage une respiration.
Plutôt qu’une forteresse repliée sur elle-même, l’architecture se déploie comme un paysage, fluide et poreux, extensif et intensif, où la matière construit un équilibre entre ouverture et protection.
Un programme ambitieux, L’UFR STAPS, est une composante de l’université dédiée aux sciences du sport. En tant qu’établissement public, elle offre une variété de formations dans le domaine des activités physiques et sportives, allant de la licence au master. Son objectif principal est de fournir une éducation de qualité pour former les futurs professionnels du sport. Le laboratoire Performance Santé Métrologie Santé (PSMS) développe une recherche en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) se focalisant sur les aspects intégrés de l’homme en mouvement. Il propose une approche systémique, à visée interdisciplinaire, des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, organisée autour des relations entre la performance et la santé. Ces relations sont étudiées dans leur contexte social et sociétal en bénéficiant du soutien d’une métrologie innovante.
Un paysage extensif, d’abord, qui ne se limite pas à ses murs mais s’ancre dans un territoire. Le bâtiment regarde loin, il s’inscrit dans une continuité. Il capte les lignes du paysage, s’y relie, le prolonge. Au-delà de sa simple fonction, il devient un repère, un signal sur le campus, un point d’ancrage que l’on reconnaît et vers lequel on converge.




Un paysage extensif, d’abord, qui ne se limite pas à ses murs mais s’ancre dans un territoire. Le bâtiment regarde loin, il s’inscrit dans une continuité. Il capte les lignes du paysage, s’y relie, le prolonge. Au-delà de sa simple fonction, il devient un repère, un signal sur le campus, un point d’ancrage que l’on reconnaît et vers lequel on converge.
Un paysage intensif, qui multiplie les strates et les possibilités à l’intérieur même de son enveloppe. Les circulations s’épaississent, s’élargissent, elles ne sont plus de simples passages mais des lieux à part entière. Elles favorisent les rencontres spontanées, les croisements imprévus, ces instants où l’échange surgit sans être forcé. Les seuils entre les espaces sont adoucis, les transitions pensées pour que chaque zone du bâtiment soit vécue pleinement, sans heurt.
Au cœur de cette composition, un jardin intérieur vient respirer. Il devient une pause, un souffle, une nature maîtrisée qui réintroduit une forme de sensibilité dans le rythme universitaire. Refuge autant qu’espace collectif, il est un lien entre l’architecture et le vivant.
Un lieu public peut être un espace intime, un abri rassurant sans jamais se fermer. C’est dans cette tension entre ouverture et protection que l’équilibre se dessine. Une architecture qui se lit comme un paysage, qui permet de voir loin tout en offrant la profondeur nécessaire aux expériences qui s’y déroulent.

